THE CLUB ON THE AIR

THE CLUB ON THE AIR EN 6 POINTS

Hommage à l’énergie et à l’inspiration – invisibles à force d’être évidentes – de nos amis et compagnons de route trop tôt, trop vite disparus...The Club on the Air invite les Aficionados à retrouver, découvrir ou redécouvrir les regrettés Ray Brown, Art Farmer, Randy Weston, Joe Zawinul, Roy Hargrove, Bob Berg, LaVelle, Buddy Miles, Albert Collins, Luther Allison, Richie Havens, Joe Cocker, Manu DiBango  (sans oublier les amis de nos amis JJ Cale et Prince - et bien d'autres encore...) – avec qui nous nous sommes liés au fil des ans au gré d’inoubliables conversations mêlant confidences, souvenirs, anecdotes de la route et quêtes de l’inspiration.

 

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Pour restituer ces moments uniques qui, au-delà des convergences et divergences de style des uns et des autres, laissent entrevoir la source de cette attitude commune qui fait le charme indéfinissable des musiciens... The Club on the Air a la chance de pouvoir puiser dans sa collection «d’archives-maison» : concerts, films, interviews, documentaires, chutes, rushes…- enregistrée dès 1979 puis entre 1994 et 2010.

 

1 point

 

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Journal de bord intime de la tournée sans fin où les nouvelles musiques s’inventent sur la route (pour les uns); témoignages uniques sur l’histoire en mouvement du jazz et des musiques improvisées de ces trente dernières années (pour les autres), ces dizaines d’heures de contenus, (la plupart jamais diffusés) ont été filmés pour The Club on the Air sur la scène et autour du New Morning, entre quais de gares, halls d’aéroport et bars d’hôtels ouverts la nuit.

 

2 point

 

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Le jazz et le blues ont leurs espaces sacrés où la communion atteint son paroxysme et où la ferveur en a converti plus d’un. The Club on the Air apporte la preuve que si le New Morning - à l'instar des Village Vanguard, Birdland, Minton’s Playhouse... - est devenu dans l’imaginaire du public une enclave de légende c’est qu’il n'a jamais cessé d'être un lieu de vie quotidienne, de palpitation humaine, de création désinhibée et non la froide vitrine promotionnelle que plébiscitent les brasseurs de sous.

 

3 point

 

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Cela se ressent déjà sur les trottoirs régulièrement encombrés de processions immobilisées en longues files d’attente comme aux portes des grands sanctuaires. S’y côtoie un public incroyablement bigarré de célébrités déguisées en monsieur tout le monde, d’étudiants désargentés ou de cadres supérieurs sans prérogatives… Toutes les couches d’une société reconciliée dans un nouvel anonymat mais surtout fraternellement tendue vers le miracle sans cesse recommencé d’une musique de création instantanée.

Cette vibration - qui a fait du New Morning de Genève puis de celui de Paris les cousins des clubs mythiques d’outre-Atlantique - est au cœur du Club on the Air.

 

4 point

 

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The Club on the Air raconte tout cela et bien plus encore. Il nous entraîne dans le tourbillon des tournées qui soir après soir réunit à l’escale la grande tribu des musiciens ; nous invite à nous fondre dans la cohorte des aficionados, toujours présents au rendez-vous ; à fixer les silhouettes insolites qui gravitent autour du club (clochards du quartier devenus aficionados par la force des choses ; éboueurs qui jaugent le succès des soirées aux reliefs des déchets …).

Et à nous demander quelles raisons font que quarante ans après le New Morning reste l’une des destinations préférées de ces tribus et publics en mouvement.

 

5 point

 

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The Club on the Air projette, pour la célébration musicale des 40 ans, de filmer une soirée spéciale qui réunira deux, voire trois générations de jazzmen et bluesmen. Ce sera - improvisée sur la scène même d’où tout est parti – une vraie jam au cours de laquelle d’illustres ainés du jazz et du blues passeront symboliquement le flambeau aux nouvelles générations d’étoiles montantes.

Une fête du souvenir résolument tournée vers l’avenir qui rappellera que «la tradition ce n'est pas la conservation des cendres, mais la transmission du feu».

 

6 point

 

 

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